T’es qui toi ? Dans la commune où je vis, y a
T’es qui toi ?
Dans la commune où je vis, y a deux écoles : l’une est un établissement privé, l’autre un établissement public. (vous verrez plus loin que ce détail n’a aucune importance)
Quand je promène ma chienne, je vais dans un des parcs de la commune, c'est-à-dire le plus proche de chez moi.
Pour aller dans ce parc, il y a plusieurs issues, mais en bonne feignasse que je suis, j’emprunte le chemin le plus court !
Je vous donne le trajet : je longe l’Eglise, la Poste, j’arrive dans la cour de logements locatifs, et j’ouvre un portillon bleu qui mène dans un terrain de foot gravillonné.
Quand on traverse ledit terrain, y a un autre portail qui mène au parc cette fois.
Ce terrain appartient apparemment à l’école privée, qui s’en sert occasionnellement, mais l’accès reste public.
Mardi midi, alors que je promenais ma petite Crapule en direction du parc, pour que la demoiselle me fasse le plaisir de faire son pipi dans l’herbe, je me suis faite agresser.
Oui, oui, agressée que j’ai été !
Je vous explique : en arrivant au portillon bleu, à peine avais-je posé ma main dessus qu’un méchant monsieur pas beau qui a la peau toute grise, même que je suis sure que c’est un alcoolique qui fume comme une cheminée, est arrivée vers moi, l’index pointé en ma direction.
D’abord j’aime pas qu’on me montre du doigt comme ça ; ça me perturbe et ça me rend méchante.
Ensuite, il a dit « non, non, on passe pas par là pendant les horaires d’ouverture de l’école, vous faites le tour ».
Notons qu’à ce moment précis, il était 12h06 et que les gamins étaient à la cantoche en train de faire des batailles de purée ou de petits pois, et n’étaient donc pas sur le terrain.
Evidemment, étonnée puisque je fais le même chemin tous les midis depuis le mois de novembre et que je suis passée une bonne centaine de fois devant ce monsieur méchant qui me regardais de son œil bizarre, je lui dis « je savais pas ».
Alors au lieu d’être sympa et de m’expliquer les choses, monsieur méchant s’approche de moi (beurk, je vois tous les pores de sa peau !) et me dit d’un ton autoritaire : « le midi, vous faites le tour et vous passez en haut pour aller au parc ».
Alors là, il m’a super énervée : « bah vous z’avez qu’à mettre un panneau, au moins on saura » ; et je m’en vais, tournant le dos au méchant monsieur qui continue de gueuler « faut vous renseigner à la mairie » ..
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« c’est ça, pauv’ con ».
Oui, moi, j’ai osé dire ça à un monsieur que je connais même pas ; d’habitude je réagis jamais comme ça, j’essaye toujours de garder mon calme…
Mais là, je continue à dire et à le penser : ce méchant monsieur est un gros connard.