Le résultat ? Je suis sure que vous brûlez
Le résultat ?
Je suis sure que vous brûlez d’impatience, n’est-ce pas ? vous voulez savoir comment s’est passé la fameuse visite d’hier soir…
Je ne sais pas si je vais vous le dire, nananère !
Boarf ! bien sûr que je vais vous raconter ! parce que moi j’adoooore les sushis raconter des petites histoires rigolotes !
Rigolote ? oui oui, la visite de la maison est plus que rigolote.
Je vous avais dit que je partais déjà pessimiste, que la maison ne me plaisait pas du tout au vu des photos, et que le terrain d’à peine 100m² me faisait pitié.
Et bien voici venu ¯le temps des rires et des chants¯ l’heure où je vous conte ma visite point par point… C’est parti accrochez-vous !
18h03 : on arrive à l’agence immobilière (fini le temps où j’arrive 5 minutes avant, les agents immobiliers ont toujours dix minutes de retard). L’agent, tout bien vêtu dans son costard cravate nous dit « on y va à pied, c’est à 300 m d’ici ». Sur le chemin, il nous précise « je ne vous ai pas appelés car je ne pense pas que ça puisse vous correspondre ; c’est une maison de 55m², dont plus petite que ce que vous avez déjà, les travaux sont faits, les fenêtres sont en double vitrage, toiture refaite, chaudière neuve ». Marmiton, l’air mal aimable, rétorque « si on vous a appelé c’est pour voir, on ne sait jamais ».
Nous voilà arrivés devant la fameuse maison.
De prime abord, je tique : elle est située le long de l’avenue la plus passagère de toute la commune ! Déjà que je me plains du bruit qu’il y a dans notre rue, mais là c’est pire !
L’agent sonne : Ding dong ! Un homme à gros bide rempli de bière nous ouvre la porte.
Il ne laisse pas le temps à l’agent de nous faire visiter, il nous parle de sa maison comme d’un bijou, d’une réussite.
L’entrée est marron caca, ça pue le chien, les murs sont sales. Gloups !
« Suivez moi, entrez, entrez. »
Avec Marmiton on n’ose pas se regarder sinon on rigole.
« Voici la cuisine : petite, mais très pratique » dixit le propriétaire qui ne laisse pas la parole à l’agent.
Pratique ? non mais il se fout de nous lui ! c’est un taudis sa cuisine ! il y a juste une gazinière, une hotte aspirante qui doit être bouchée car les tuyaux sont cramés, une table, deux chaises. Aucun plan de travail, aucun meuble fixé au mur. Bref, une cuisine bonne à refaire entièrement.
« Là c’est le salon et la salle à manger ».
Sans commentaire.
« Bon on va monter »
On monte les escaliers crados, je suis sure que des puces sont en train de sauter sur mes jambes. Je pense « Marmiton, Marmiton, aide-moi, ça me graaaaatte ! »
Le propriétaire nous force à entrer dans chaque pièce (une salle d’eau et deux chambres), mais on y va juste pour être poli. S’il n’y avait que moi, je serais partie sans terminer la visite.
Les interrupteurs sont reliés à des câbles qui pendouillent dans les chambres et dans la salle d’eau..
On passe à la courette (entourée de quatre murs de 3-4 mètres de hauteur, entièrement bétonnée), puis au jardin : pour y accéder, il faut ouvrir une porte en fer, monter des escaliers en béton très étroits, puis on y est : un carré de 10 mètres sur 5 (on est bien loin des 100m² annoncés) sur lequel il n’y a QUE de la pelouse, et qui surplombe le jardin des voisins et … le cour de l’école maternelle qui est juste à côté !!!!
Je ne vous parle même pas de la cave.
Je suis partie rassurée (mon diagnostic de départ était bon), et Marmiton est parti, excusez-moi l’expression, la queue entre les jambes.
Ça l’a énervé de voir une merde pareille, du coup Môssieur a fait la gueule pendant 1 h 30 après notre retour ! j’ai même dû faire à manger !!!
Conclusion : cette maison était une véritable croûte ; je vais chercher des terrains à bâtir.
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